Gene Sloan des TPG a accepté un voyage gratuit de Ponant Croisières pour naviguer sur Le Commandant Charcot. Les opinions exprimées ci-dessous sont entièrement les siennes et ne sont pas sujettes à révision par la ligne.
J’ai enfin découvert le nouveau navire de croisière d’expédition de Ponant Croisières, Le Commandant Charcot, et cela me fait repenser ma loyauté.
Comme les lecteurs réguliers le savent, j’aime m’extasier sur les deux nouveaux navires robustes que Lindblad Expeditions a récemment dévoilés pour la croisière polaire : le National Geographic Resolution et le National Geographic Endurance.
j’ai les appelait les navires ultimes pour les croisières d’expédition vers la destination polaire la plus connue, l’Antarctique.
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Mais je devrai peut-être désormais partager mon dévouement pour les navires Lindblad avec un amour égal pour le Commandant Charcot.
Après deux semaines à bord du navire, qui a été spécialement construit pour la croisière polairej’en suis tout simplement impressionné.
Le Commandant Charcot est un navire d’expédition capable de faire des choses qu’aucun autre navire d’expédition actuellement à flot ne peut ou ne pourra jamais faire.
D’ailleurs, ce sera probablement le cas dans les années à venir. Aucune autre entreprise ne dépensera probablement l’énorme somme d’argent nécessaire à la construction du Commandant Charcot – 430 millions de dollars pour un navire de seulement 123 chambres.
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En effet, le PDG de l’un des principaux concurrents de Ponant dans le domaine des croisières d’expédition m’a récemment déclaré que la société envisageait de construire un navire comme Le Commandant Charcot, mais avait conclu qu’il serait si coûteux qu’il ne générerait jamais de bénéfices.
Autrement dit, dans la mesure où Le Commandant Charcot est la nouvelle reine du monde des croisières d’expédition, son règne pourrait être long.
Le navire de croisière d’expédition le plus résistant au monde
Les concepteurs du Commandant Charcot se sont vu confier un mandat simple : construire un navire capable d’emmener les touristes au pôle Nord.
Cela peut sembler un objectif restreint pour un bateau de croisière. Mais il s’agissait d’un mandat plus large qu’il n’y paraissait au premier abord. Un navire suffisamment résistant pour atteindre le pôle Nord – une destination bien hors de portée de tout autre navire construit pour les touristes – serait suffisamment résistant pour se rendre à peu près n’importe quel autre endroit de la planète.
Il s’agissait essentiellement de construire le navire de croisière d’expédition ultime.
C’était également un mandat qui présentait d’énormes obstacles. Comme je l’ai vu récemment lors d’une des premières traversées du Commandant Charcot vers le pôle Nord, cela exigerait du navire une solidité à un niveau que nous n’avons jamais vu auparavant sur un navire d’expédition.
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Pour pouvoir se rendre au pôle Nord, le navire de 245 passagers a dû être construit comme un véritable brise-glace du type que seuls les gouvernements ont exploité jusqu’à présent : un navire capable de traverser l’épaisse glace pluriannuelle que l’on trouve dans certaines parties du pôle Nord. la calotte glaciaire polaire.
Il a également dû être construit avec des redondances dans les systèmes d’exploitation, les équipements d’urgence, le stockage de nourriture et de carburant qui lui permettraient de survivre de longues périodes sans réapprovisionnement et sauvetage.
Pour couronner le tout, Ponant souhaitait également que Le Commandant Charcot offre aux passagers un niveau de confort rarement vu dans le domaine des croisières d’expédition. Si l’entreprise devait facturer des dizaines de milliers de dollars aux passagers pour voyager à bord du navire vers les régions les plus reculées du monde (et étant donné le coût de sa construction, ce serait une obligation), autant s’assurer qu’ils vivez une expérience de luxe.
Ici, un aperçu de ce qui rend Le Commandant Charcot si spécial.
Le Commandant Charcot est construit pour le pouvoir
Parmi les exigences parfois exagérées que Ponant exigeait des concepteurs du Commandant Charcot figurait la capacité de percer une crête de banquise flottante de 15 mètres de haut. Cela équivaut à 49 pieds – une hauteur que les brise-glaces rencontrent rarement. (Lors de ma récente navigation vers le pôle Nord à bord du navire, nous avons surtout rencontré de la glace de seulement quelques mètres d’épaisseur.)
Le navire devait également être capable de naviguer à travers une glace de 2,5 mètres d’épaisseur à une vitesse constante et de fonctionner à des températures aussi basses que moins 25 degrés Celsius.
Pour y parvenir, Le Commandant Charcot devait être construit avec une coque incroyablement épaisse. À sa proue brise-glace, l’acier mesure 6 centimètres d’épaisseur, soit environ six fois l’épaisseur d’un navire de croisière typique. Même sur ses côtés, l’acier a une épaisseur de 4,5 centimètres, soit plus de quatre fois l’épaisseur d’un navire de croisière typique.
De plus, les poutres de support de la coque du navire ont été espacées de 40 centimètres, soit cinq fois plus près que ce qui est habituel sur certains navires de croisière.
Le navire dispose également d’une centrale électrique capable de produire 34 mégawatts d’électricité, soit sept fois la puissance des autres navires Ponant transportant un nombre similaire de passagers, tels que les navires jumeaux de 264 passagers Le Boréal et L’Austral.
Comme l’a souligné le capitaine du Commandant Charcot, Patrick Marchesseau, lors d’une conversation avec les passagers à bord, cela représente près de trois fois plus de puissance que certains autres brise-glaces exploités par des gouvernements, y compris un brise-glace britannique dans l’Arctique que Le Commandant Charcot a aidé peu après ses débuts.
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Le brise-glace britannique ne pouvait produire que 11 mégawatts de puissance, ce qui signifiait qu’il ne pouvait pas se déplacer dans la glace aussi vite que le Commandant Charcot.
“Elle était capable de naviguer dans l’état des glaces où elle se déplaçait à un demi-mille marin par 24 heures”, a noté Marchesseau. “Et puis nous sommes allés leur ouvrir un fairway, (et) en deux heures, nous leur avons ouvert un fairway de 3 miles. Donc, nous leur avons épargné une semaine de travail, plus ou moins.”
Pour la plupart des personnes réservant des croisières, ces détails sur la puissance du moteur d’un navire ou l’épaisseur de la coque n’ont pas vraiment d’importance. Vous ne choisissez pas un bateau de croisière en fonction de la puissance de son moteur. Mais ces attributs sont au cœur de ce qui distingue Le Commandant : sa capacité à se rendre dans des endroits plus reculés à travers le monde que tout autre navire.
Il est construit pour la sécurité
Quand la fin du monde viendra, vous aurez envie d’être au Commandant Charcot. Parce que Ponant prévoyait de l’envoyer dans certaines des régions les plus reculées du monde, la compagnie a construit le navire avec des fonctions de sécurité de secours et une autosuffisance rarement vues pour des navires qui ne sont pas des navires militaires.
Pour commencer, le navire dispose d’énormes réservoirs de carburant qui lui permettent de fonctionner dans des endroits éloignés tels que l’Arctique pendant quatre mois sans réapprovisionnement, soit plusieurs fois plus longtemps qu’un navire de croisière typique. Ses zones de stockage de nourriture sont également immenses.
Les zones de stockage de carburant et de nourriture surdimensionnées sont deux des attributs qui définissent les navires d’expédition les plus performants, car cela leur donne une autonomie que les navires normaux n’ont pas.
Pour des raisons de sécurité, Le Commandant Charcot a également été construit avec deux salles des machines complètement isolées l’une de l’autre de manière à permettre au navire de survivre même à une catastrophe majeure avec l’une d’entre elles. De plus, dans une tournure très inhabituelle, les moteurs autonomes de chacune des deux hélices Azipod du navire, suspendues sous le navire, ont été divisés en deux demi-systèmes côte à côte. Même si l’un des demi-moteurs explose, l’Azipod devrait continuer à fonctionner.
De plus, le navire dispose d’un système de batterie de secours qui peut faire fonctionner l’ensemble du navire pendant une courte période si, pour une raison quelconque, ses moteurs principaux tombent en panne.
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L’élément de sécurité le plus impressionnant du navire est peut-être son équipement de survie complet, suffisant pour maintenir en vie les plus de 400 passagers et membres d’équipage à bord pendant cinq jours s’ils devaient abandonner le navire, même dans les conditions de glace les plus extrêmes de l’Arctique ou de l’Antarctique.
L’équipement comprend un camp de survie polaire éphémère complet, comprenant des abris polaires gonflables pouvant accueillir des centaines de personnes, des combinaisons de survie pouvant maintenir les personnes en vie dans l’eau glaciale et servir de sacs de couchage, ainsi que des dépôts de nourriture et d’eau flottants.
Dans le cadre du processus de certification du navire, Ponant a effectué un test réel de la capacité de survie d’un tel camp sur la glace gelée de l’Arctique avec des dizaines de volontaires, qui a été observé par des responsables des garde-côtes des États-Unis, du Canada et de la Norvège.
Il est construit pour le confort
Contrairement à tout autre navire capable de briser les glaces de l’Arctique, Le Commandant Charcot possède tous les éléments des hôtels terrestres les plus haut de gamme : des chambres spacieuses, des salons élégants, une cuisine raffinée et un spa.
Les cabines et suites du Commandant Charcot sont parmi les plus élégantes que j’ai vues sur un navire d’expédition, avec une atmosphère épurée et contemporaine. Dans ma cabine – une “cabine de luxe” qui était loin d’être l’hébergement le plus cher du navire – de jolis lambris en faux bois clair enveloppaient la zone du lit, recouvrant non seulement le mur derrière le lit mais aussi le plafond au-dessus avec une transition courbe entre les deux.
Les meubles intégrés ultramodernes offraient beaucoup d’espace de rangement tout en donnant à la pièce un look branché. Les salles de bains étaient sexy avec des comptoirs en granit foncé, des murs de douche en pierre grise et des murs en faux bois.
Parmi les touches de luxe, ma chambre était équipée d’une machine à café Nespresso haut de gamme, avec des dosettes réapprovisionnées quotidiennement, et d’un minibar rempli de boissons gratuites, notamment des mini-bouteilles de whisky Jack Daniel’s, de vodka Grey Goose, de gin Bombay Sapphire et de rhum Bacardi.
De plus, ma cabine était également dotée d’un balcon, ce que l’on ne trouve pas toujours sur des navires similaires. En effet, chaque cabine du Commandant Charcot possède un balcon, une rareté sur les navires d’expédition.
Parmi les autres caractéristiques remarquables du Commandant Charcot se trouve un restaurant principal (Nuna) avec un menu conçu par Alain Ducasse, le célèbre chef français. C’est l’un des meilleurs restaurants que j’ai jamais connu en mer. Les repas au Nuna sont inclus dans le tarif de la croisière et vous pouvez y dîner autant de soirs que vous le souhaitez.
L’espace spa et bien-être du navire comprend une piscine intérieure d’eau salée avec des chaises longues moelleuses face à l’océan à travers des baies vitrées, ainsi qu’un sauna, un snow room et un salon. Une salle de fitness à bord propose des appareils de cardio face à la mer. Une pataugeoire extérieure surchauffée vous attend à l’arrière du navire.
Le service à bord est de haut niveau. Il y a à peu près le même nombre de membres d’équipage à bord du navire (201 lorsque j’ai navigué) que de passagers. Cela se traduit par un service très attentionné.
Les tarifs du Commandant Charcot ne sont pas bon marché
Comme on peut s’y attendre pour un navire aussi haut de gamme et coûteux à construire, les traversées sur Le Commandant Charcot sont coûteuses.
Les traversées de dix nuits le long de la côte du Groenland sur le navire commencent à 18 420 $ par personne, en occupation double (en d’autres termes, 36 840 $ ou plus par couple pour une cabine). L’itinéraire le plus exotique du navire, une navigation de 15 nuits vers le pôle Nord, commence au prix exorbitant de 46 450 $ par personne, en occupation double.
Conclusion
Le Commandant Charcot est tout simplement le navire de croisière d’expédition le plus résistant jamais construit. Il peut atteindre des endroits de la planète qu’aucun autre navire de croisière d’expédition ne peut atteindre, comme le pôle Nord. C’est aussi un joli navire haut de gamme avec un service haut de gamme. Cette combinaison en fait un excellent choix si vous recherchez un bateau de croisière capable de vous offrir une aventure pas comme les autres. Sachez simplement qu’un voyage à bord du Commandant Charcot ne sera pas bon marché.
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